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Menace de l'Université de Bourgogne de quitter l'UBFC

Dernière mise à jour : 29 janv. 2022

Dans un article publié par l'Est Républicain, nous apprenons que le Président de l'Université de Bourgogne est prêt à quitter l'UBFC s'il n'obtient pas le ou un siège de cette institution. Cela démontre clairement la volonté dijonnaise de centraliser l'ensemble des institutions, bien loin de l'idée de co-construction et d'équilibre du territoire.


Il s'agit évidemment d'un coup de pression qui vise à retirer à Besançon une des seules administrations publiques qui englobe la Bourgogne et la Franche-Comté. Dijon est dans l'incapacité d'accepter qu'une administration puisse siéger autre part que chez elle. Cela prouve bien l'absurde égoïsme mais surtout l'inexistence de la région BFC. Dans leur inconscient, la région est au service de Dijon, seulement Dijon.


Le Président de l'Université de Bourgogne a nul doute, comme le Maire de Dijon, l'idée de faire échouer l'UBFC et d'imposer une fusion des Universités Franc-Comtoise et Bourguignonne. Celle-ci serait terrible et lourde en conséquences pour les Francs-Comtois. Nous subirions alors la perte de notre siège mais aussi des meilleures formations au profit de Dijon sans que nous ne puissions rien dire à cause de la supériorité en nombre des Bourguignons.


Rappelons qu'en contrepartie de la perte du statut de capitale, Besançon devait être la place forte de l'éducation et de l'enseignement supérieur avec l'accueil du siège de l'UBFC, le super rectorat et le CROUS.


Tout d'abord, il n'existe aucune contrepartie à une telle perte.


Ensuite, nous n'avons finalement pas obtenu le super rectorat, jugé non pertinent par le Maire de Dijon dans une région beaucoup trop grande. Au sein du simple rectorat académique, la direction de l'enseignement supérieur a été placée à Dijon, tout comme la direction de l'enseignement supérieur du Conseil Région BFC. Quant au siège de l'UBFC, nous connaissons désormais son avenir : la disparition au profit d'une fusion des Universités Franc-Comtoise et Bourguignonne. Enfin, le siège du CROUS à Besançon est sans cesse remis en question par le Maire de Dijon (encore lui) et ses soutiens.


À vouloir tout gagner, on peut tout perdre.


Ça suffit, arrêtons de nous plier aux chantages de Dijonnais mégalomanes. L'Université de Bourgogne veut partir ? Qu'elle parte. Les Francs-Comtois seront derrière leur Université et leur Présidente qui devront travailler à de nouvelles coopérations, notamment avec l'Université de Neuchâtel, Lorraine, Strasbourg, ou encore Lausanne.


L'avenir de l'UBFC ne peut exister que si nos deux régions se respectent et coopèrent d'égale à égale pour des projets gagnant-gagnant, et ce sous une forme fédérale. L'abandon de la région BFC au profit de deux régions Franche-Comté et Bourgogne est donc l'acte I de nouvelles perspectives pour un renforcement global de l'offre universitaire dans nos deux régions.




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